Le 7 juin, les électeurs se sont prononcés très clairement contre le droit de vote législatif des résidents de nationalité étrangère. Si la victoire du « non » se faisait ressentir, son ampleur a cependant suscité déception, tristesse et déstabilisation parmi ceux et celles qui se positionnaient en faveur d’une plus grande participation politique des étrangers.

Indépendamment de ce résultat, ce sont les discours de ces derniers jours, émotionnels et parfois irrespectueux des uns des autres, qui nous font craindre un clivage de notre société. Le résultat du référendum ne doit pas polariser mais permettre d’ouvrir un nouveau débat, serein, sur notre devenir commun.

Le Clae ne s’est jamais positionné pour l’intérêt exclusif des étrangers mais pour celui de la société dans son ensemble. Nous souhaitons que dans un avenir proche un consensus sociétal soit trouvé dans la facilitation de l’accès à la nationalité luxembourgeoise et dans l’extension du droit du sol.